Le cadre juridique de l’activité de télépilote est sous l’autorité du Ministère de la transition écologique et solidaire. Ce cadre est soumis à une législation très précise qui ne cesse d’évoluer et dont les acteurs doivent répondre de leur responsabilité.
Ainsi les exploitants doivent se conformer à certaines obligations :
- Déclaration de son activité auprès de la DGAC.
- Adresser son bilan d’activité tous les ans auprès de la DGAC.
- Mise à jour du MAP (Manuel d’Activité Particulière) qui permet de cadrer les différentes étapes à la bonne réalisation d’une mission.
- Détention d’une Responsabilité Civile Professionnelle couvrant les risques liés à son activité.
- Attestation et enregistrement de notre activité auprès de la DGAC.
- Le télépilote doit détenir un Certificat d’aptitude Théorique de pilote d’aéronef habité (dans notre cas, le brevet théorique d’ULM).
- Homologation de notre flotte drone auprès de la DGAC.
Chaque mission n’est et ne sera réalisée qu’après autorisation des autorités compétentes :
A titre d’exemple, les vols effectués en agglomération doivent faire l’objet d’une déclaration en préfecture, avec un préavis de 5 jours ouvrés.
Seront concernés le plus souvent, les Préfectures, Mairies et le Contrôle Aérien ainsi qu’une déclaration auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile).
Sur le terrain :
- un périmètre de sécurité devra être établi par le télépilote afin de protéger les tiers.
- Celui-ci aura en permanence avec lui, son dossier personnel, tenu à jour, en cas de contrôle des autorités.
- Le vol de nuit est interdit, sauf accord exceptionnel.
- Hauteur de vol max. 150 mètres.
Ci-après, le lien direct vers le site du Ministère compétent :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/drones-usages-professionnels
No responses yet